La vie du religieuse au 17e et au début du 18e siècle

En étudiant les procès-verbaux et les ordonnances rédigés à la suite des visites épiscopales de 1604, 1659, 1691 et 1735 dans la paroisse d’Eysines, nous avons pu reconstituer ce qu’était la vie religieuse à cette époque.

 

La paroisse et les paroissiens

Les documents étudiés nous permettent d’abord de découvrir la paroisse d’Eysines en précisant ses limites ; ils nous présentent aussi ceux qui la dirigent : le curé ou le vicaire selon les époques et enfin ceux qui la constituent : les paroissiens.

1. L’étendue de la paroisse

Visite de  1604 : «  Interrogés combien grand est le circuit de la Paroisse d’Eysines et quelles sont les limites ont répondu qu’elle a près de deux lieues  et demi et que du côté d’Eysines et de Bussac la limite est la rivière de la Jalle, du côté du Haillan la limite est le ruisseau du Bosc qui divise la paroisse d’Eysines d’avec la paroisse de  Saint Médard, du côté de la Forêt elle va jusqu’à La peyre longue qui est sur le chemin de Mérignac et du côté du Vigean jusqu’au bouleau droit à la clogier ».

Visite de 1735 :
LIII. « La paroisse confronte du midi à Mérignac, à St Seurin, levant à Bruges, nord à Blanquefort au Taillan et couchant à St Médard ».
LIV.  « L’église est au bourg d’Eysines, il y a quatre villages Lescombes, La Forêt, Le Vigean et Le Haillan ».

2. Vicaires et curés

La paroisse d’Eysines a un statut particulier en raison de son union avec le chapitre du monastère des Pères Feuillants évoquée dans le document de 1604. Elle est donc dirigée par un vicaire mais en 1691 et 1735, le terme de curé est utilisé. 

Visite de 1604 : « Premièrement nous leur avons demandé qui était leur curé* à quoi ils ont répondu que leur cure était unie par notre Saint Père au chapitre du Monastère des Pères Feuillants de Bordeaux et cellérier  desquels nommé frère Thomas de Sainte Anne a exhibé sur l’heure la bulle d’union en date des calendes de février mil six cent et l’an neuvième du pontificat du pape Clément Huitième au dos de laquelle est l’acte de son insinuation en date du douzième novembre mil six cent un signée de Tausin  et à part l’acte de la prise de possession en date du quatorzième décembre mil six cent un  signé  Duresse notaire desquels acte et bulle avons retiré copie dument collationnée pour être mise aux archives de l’archevêché. Interrogés qui était leur vicaire* ont répondu que c’était un messire Bernard Alerot auquel nous avons fait exhiber son titre presbytéral et ses lettres de tonsure d’ordre mineur et sacré et de Regendo que nous avons trouvés en bonne forme »

Visite de 1659 : « Nous dits Seigneur l’archevêque s’est rendu dans la paroisse dudit St Martin d’Eysines où il a été reçu par Jean Denis Labazens, prêtre vicaire perpétuel *d’Eysines, assisté du sieur vicaire forain* curé du Taillan, StMédard et vicaire de Blanquefort »

Visite de 1691 : « Et advenant le 31 juillet nous nous sommes transportés dans le lieu d’Eysines où étant arrivés nous nous sommes acheminés dans l’église où M. Pierre Bernard nous aurait reçu… Ayant achevé notre visite nous nous sommes retirés sous le porche de l’église où en présence de M Pierre Bernard curé et de M Fortis Dulau curé de Blanquefort en l’absence du procureur d’office à ce dûment appelé, qui n’a pu y venir à cause de son indisposition. »

Visite de 1735 : LXIX.   Le curé s’appelle Etienne Bernard du diocèse de Bordeaux, âgé de cinquante ans ; il a fait ses études dans un collège des Jésuites de Bordeaux où il a pris le degré de M° es Arts et fait ses études de théologie. Il s’est disposé aux ordres dans le séminaire de St Lazare de Bordeaux où il a passé quinze mois selon l’usage du diocèse. Il a ses titres et capacités en bon état.

(Curé : prêtre placé à la tête d’une paroisse. Vicaire : prêtre qui assiste (ou remplace) le curé dans une paroisse. Vicaire perpétuel : desservant d’une église dont le curé est une personne morale par exemple une communauté religieuse. Vicaire forain : prêtre placé par l’évêque diocésain à la tête d’une circonscription réunissant plusieurs paroisses = doyen, archiprêtre ).

3. Les paroissiens

Nous avons aussi des renseignements intéressants sur le nombre de paroissiens et le nombre de « communiants ».

Visite de 1604 : « Interrogés combien il y a de paroissiens ont répondu environ sept cents desquels les quatre cent cinquante ou environ sont communiants ».
Visite de 1659 : « Le vicaire perpétuel enquis du nombre des communiants a répondu qu’il y en a cinq cent soixante ».
Visite de 1735 : LIV. « 280 feux ou maisons » , LV. « Il y a de sept à huit cents communiants ; il y a mille âmes ».

 

Les lieux de culte

Il est fait mention dans les procès-verbaux de plusieurs lieux de culte : l’église paroissiale, la chapelle Sainte-Christine et quelques chapelles privées (trois sont citées en 1659).

 

L’Eglise 

Elle fera l’objet d’un développement particulier.

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Les chapelles 

Parmi les autres lieux de culte évoqués, la chapelle de Sainte-Christine occupe une place importante.

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Photo de l'ancienne chapelle Sainte Christine du Haillan des années 1930 extraite du livre Le Haillan, Sainte Christine de Monsieur Dalbarade et Madame Lechenné-Puyo.

Visite de 1604 : « Nous nous sommes finalement enquis s’il y avait aucun lieu pieux en la paroisse autre l’église paroissiale et avons su qu’il y a une chapelle de Sainte Christine distante de l’église d’un quart de lieue où ne nous pouvant transporter à cause du mauvais temps avons demandé en quel état elle était et il nous a été dit que la chapelle était proche de ruine laquelle n’a autre revenu qu’un des bassins de l’église » …

Visite de 1659 : « Il y a trois chapelles et prieuré. L’une à la Plane qui est ruinée, l’autre chez le Sieur Courtade en sa maison de La Forêt, l’autre au Vigean chez Madame de Geneste. »

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Détail de la carte de Cassini (1744-1793).

Visite de 1691 : « Chapelle dédiée à Ste Christine. Cette chapelle est dans un lieu assez solitaire, elle est bien tenue, et on y célèbre souvent. La pierre sacrée est d’ardoise où il ne parait point d’endroit pour les reliques. Elle est rompue de trois doigts à un coin. Nous estimons qu’il en faudrait une. Cette chapelle n’a aucun revenu fixe ».

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Photos Croix de pierre et panneau en bois sculpté (milieu du XVIe siècle) de l’ancienne chapelle Sainte Christine, actuellement dans l’église du Haillan (Photos Gilbert Sifre).

Visite de 1735 : XLI. « Il n’y a point d’annexe ; il y a une église succursale à l’extrémité de ma paroisse dédiée à Ste Christine située dans les bois elle est entourée d’un petit cimetière ; le curé la dessert en y disant la grand-messe le jour de St Marc en procession et le jour de Ste Christine qui tombe le 24 juillet où le curé y va en procession avec ses paroissiens et quelques fois pour la commodité des paroissiens je les y … ?  ; Il n’y a nul revenu cependant elle est bien en état, un ouvrier nommé par le curé en garde la clef ».

XLII. « Il n’y a point de chapelles rurales ».

XLIII. « Il y a une chapelle domestique dans la maison des demoiselles Courtade, située au haut de la maison dans un pavillon sur le vestibule. Elle est en bon état, on y dit la messe des vendanges et autres saisons de l’année quand les demoiselles y sont ; on y dit la messe les jours prohibés, je suppose qu’elles ont obtenu la permission attendue qu’il n’est point dit dans les permissions que sa grandeur accorde qu’on en donnera avis aux curés de la paroisse. Ce qui fait que nous ne voyons jamais dans l’église paroissiale les paroissiens qui ont des chapelles ; les dames envoient pourtant leurs domestiques à la messe de paroisse ».

 

Les services religieux ou offices

Les services religieux assurés dans la paroisse sont essentiellement les messes des dimanches et des grandes fêtes. Sont aussi évoqués : Vigiles, Laudes et Vêpres .
(Vigiles, Laudes et Vêpres sont les principaux offices de la liturgie des Heures ; il s’agit de temps de prière situés respectivement à la fin de la nuit, à l’aube, le soir.)   

Visite de 1604 : «  Interrogés quels divins services ont accoutumé d’avoir ont répondu la sainte messe toutes les fêtes commandées ; vêpres les Veilles de la dédicace de leur église,  de Pâques, Pentecôte, Saint Jean Baptiste, l’Ascension, La Toussaint, Saint Martin et Noël ; vigiles, Laudes et vêpres aux susdites fêtes et encore   à la circoncision , Epiphanie, purification, Annonciation et Assomption et à la Fête Dieu, l’office des ténèbres au mercredi, jeudi ,vendredi saints et la messe et bénédiction des fonts baptismaux la veille de Pâques » .

Visite de 1735 : XLV.  « Il n’y a d’autres offices que celui des fêtes et dimanches qui se font conformément aux ordonnances du diocèse. Il y a grande messe les fêtes annuelles et de Notre Dame ; il n’y a point de fêtes particulières ».

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La vieille église d’Eysines et la Taule du Luc.

Les sacrements  

1. Le baptême

Les baptêmes se déroulent normalement dans l’église où se trouvent les fonts baptismaux.

Visite de 1604 : « L’eau bénite des fonts baptismaux est conservée dans un grand vase d’étain et icelui dans une grande cuve ronde de pierre couverte de table, le tout en bon état ».
Visite de 1659 : « Visitant les fonts baptismaux on a trouvé que l’eau a été faite aux pâques dernières. A été remarqué que le vase est gâté et il faut le changer. Lesquels fonts baptismaux ne sont couverts d’aucun pavillon ».
Visite de 1691 : « Nous n’avons rien vu ni dans la sacristie, ni dans les fonts baptismaux, ni dans le cimetière qui ne fut bien réglé ».
Visite de 1735 : VIII. « Il y a des fonts baptismaux à l’entrée de l’église au fond du collatéral de Notre-Dame, ils sont formés d’une pierre dure, de figure ronde avec une piscine, le tout fermant à clef que je garde. Lesdits fonts sont entourés de leur balustrade ; au-dedans il y a une cuvette de plomb pour conserver l’eau baptismale. En baptisant, je verse l’eau avec une burette de faïence. Je renouvelle l’eau tous les ans la veille de la Pentecôte ». 
Cependant, les extraits suivants montrent l’attention portée par les autorités religieuses à l’administration du sacrement de baptême dans des circonstances exceptionnelles, à la maison, au moment de la naissance, par la sage-femme.
Visite de 1604 : « Avons demandé les sages-femmes pour voir si elles savent appliquer le saint sacrement de baptême en cas de nécessité, il nous a été répondu que à cause du mauvais temps elles n’avaient pu venir et le vicaire nous a affirmé qu’elles le savaient bien appliquer ».
Visite de 1735 : VIII. « On est fort exact dans ma paroisse à porter les enfants dans l’église pour être baptisés n’ayant point coutume de leur donner l’eau à la maison sans une extrême nécessité de quoi je m’informe exactement pourquoi et comment elle a été donnée lorsqu’on vient pour suppléer les cérémonies du baptême et j’en fais mention au registre ».
LVIII. «   Il n’y a qu’une sage-femme ; elle a prêté serment ; elle est instruite et ne baptise point sans nécessité ».

2. Le sacrement des malades

La seule mention que nous avons relevée est la suivante :
Visite de 1735 : « LXIII.  Il n’y a qu’un chirurgien qui a soin des pauvres et d’avertir M. le curé des malades qui sont dans la paroisse pour leur administrer les Sacrements ».

 

 Les processions

Ce thème est assez longuement évoqué dans les procès-verbaux, ce qui montre l’importance de cette pratique dans la vie religieuse de l’époque.

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Eysines-croix-du-sable-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La croix du sable, actuellement au cimetière, était alors située à la sablière de l’Allemagne.

Visite de 1604 :

«  Interrogés combien se célèbrent de processions en leur église ont répondu que tous les dimanches s’il n’y avait empêchement la procession se célébrait autour du cimetière et le jour de Saint Marc autour de la paroisse allant de l’église à la forêt passant au bois de Picot  de là au Haillan à Sainte Christine à Bussac et à la paroisse, le lundi des Rogations  la procession va à Bruges par le chemin du bourg et s’en retourne par le haut du Vigean , le mardi des Rogations en revenant de conduire  la procession de Bruges on monte droit au chemin de haut d’Eysines, le mercredi on va en procession de la paroisse au bois de Picot de là à la Plane du Vigean à la paroisse, le jour de la Fête Dieu la procession sortant de la paroisse passe au milieu du bourg allant à la croix du sable de là au canton de boubet dit la teste longue à la plane puis on revient à l’église par le Milieu du bourg , à l’octave de la Fête Dieu on porte à la procession le très Saint Sacrement comme le jour jusqu’à la croix du sable , le jour de Sainte Christine veille de Saint Jacques le majeur on va à Sainte Christine en procession passant par le Haillan et icelle procession finit à Sainte Christine » . 
(Les processions des Rogations : les lundi, mardi, mercredi précédant le jeudi de l’Ascension des processions étaient organisées souvent à travers champs pour bénir les cultures …
Le jour de la Fête-Dieu ou fête du Saint Sacrement, le prêtre porte l’Eucharistie dans un ostensoir à travers rues et places parfois pavoisées et s’arrête devant des autels provisoires ou reposoirs.
L’octave de la Fête-Dieu est la période de huit jours qui suit cette fête et plus particulièrement le dernier jour de cette huitaine. )

Visite de 1659 : « Sur la plainte faite par ledit Vicaire perpétuel qu’on l’oblige à faire une procession annuellement en la paroisse d’Illac distante d’Eysines de 3 grandes lieues avant la fête de St Jean et a requis d’en être déchargé ».
Visite de 1691 : « Il y a …, une croix pour les processions… ».
Visite de 1735 :
XVIIII.  « Il y a une grande croix d’argent pour les processions dont le manche est revêtu d’étain ».
XLVII. «   Les processions ordinaires se font tous les ans conformément au processionnal sans indécence. Il se fait tous les ans une procession le dimanche avant St Jean Baptiste où assistent tous ceux et celles qui ont des chevaux et va à la paroisse de St jean d’Illac à 3 lieues en chantant les litanies des saints. On s’arrête à toutes les croix où le curé donne la bénédiction au peuple avec la croix et ensuite on présente un coup à boire étant rendus à Illac ; le curé d’Illac y dit la Grand messe et je n’y ai jamais vu communier mes paroissiens mais les femmes y portent des enfants qu’elles font passer par une veyrine au trou et s’y font quelquefois passer elles-mêmes. Sur le soir nous nous retirons processionnellement per abiam viam, procession à reformer ».

 

Prédication et missions

Nous avons trouvé peu de renseignements sur cet aspect de la vie religieuse dans nos documents.

Visite de 1604 : « D’avoir prédication ont répondu qu’il n’y a point coutume qui détermine ni les jours ni le nombre des sermons mais qu’ils en ont assez souvent ».
Visite de 1735 :
XXVII. « Il y a une chaire à prêcher de pierre placée à un pilier du côté de l’épitre, il n’y a ni avent, ni carême, ni Dominicales ; on y prêche ordinairement le jour de St Martin patron et le jour de St Jean Baptiste à cause de la frérie ».
XLVII. « Il n’y a point de mission fondée ».
XLVIII. « On ne se souvient point qu’on ait fait de mission ».

 

Le catéchisme

Ce point n’est évoqué qu’une fois en 1735.

Visite de 1735 :  LVII. « Il y a un maître d’école nommé Pierre Delvolbe du diocèse d’Agen de l’âge de trente trois ans ou environ qui parait d’une conduite réglée. Il n’a pour gage que ce que les écoliers donnent chaque mois ; il n’enseigne que les garçons ; il fait le catéchisme tous les jours ».

 

La tenue des registres : baptêmes, mariages, décès.

Nous avons retrouvé deux mentions de ces registres, dont l’existence est ainsi confirmée …

Visite de 1659 : « Le vicaire perpétuel tient le registre des baptêmes, mortuaires et mariages non distincts ».

« Ordonnance au vicaire perpétuel … tenir les registres de baptêmes, mariages, mort et communion dans des livres distincts ».

Visite de 1735 : XXI. « Je tiens mes registres en bon état tant pour les baptêmes, mariages que pour les morts, les plus anciens sont de 1640 ».

 

Les confréries, la confrérie de Saint-Jean

La place des confréries semble très importante dans la vie de la paroisse et celle de Saint- Jean nous intéresse plus spécialement.

Visite de 1604 : « Interrogés s’ils ont eu ci devant aucune confrérie ont répondu qu’il y en avait eu quatre et qu’elles avaient pris fin et s’étaient anéanties d’elles mêmes, chaque confrérie ne sachant continuer à cause des bruits et dissensions qui survenaient après certains banquets qu’ils avaient accoutumé de faire ».

Visite de 1691 : « Nous avons pareillement vu dans le livre de la Fabrique que Ramond Laloubière, Barthélémy Seguin, Gratian Bouet, Jeannot Moussa ouvriers de la frairie de St Jean ont rendu leurs comptes en sortant de charge en présence de M. Pierre Bernard curé, des anciens ouvriers et autres habitants et qu’ils ont remis les sommes dont ils étaient redevables entre les mains de l’ouvrier de la fabrique qui s’est trouvé en charge ».

Visite de 1735 :  XXVI : « Il y a une confrérie St Jean Baptiste établie par Innocent onze pape à laquelle Monseigneur de Berons donna des statuts en 1703 et par conséquent approuvée. Elle n’a point d’autre revenu que celui que donnent les confréries en entrant qui est de cinq sols et un quêteur qui amasse par l’église fêtes et dimanches pour le frérie qui en est ouvrier, lequel argent qui va de dix à douze écus se met dans le coffre de la fabrique pour l’entretien de la chapelle. Je ne chante une messe de mort pour chaque confrère mort. On y expose le St Sacrement le jour de la St Jean d’un soleil levant au couchant ».

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 Le 4 novembre 1856, dessin de notre vielle église par Léo Drouyn, juste avant sa démolition …

Pour conclure cette présentation, non exhaustive, de la vie religieuse à Eysines, nous pouvons insister sur la richesse des documents étudiés, leur intérêt pour une meilleure connaissance de cet aspect de la vie et de l’histoire des Eysinais. 

Sources Archives départementales, série G du clergé séculier : G 639/G640/G652.
Extrait du blog association-connaissance-eysines.overblog.com, 4 décembre 2020. Michel Baron, Marie-Hélène Guillemet, mise en page et illustrations Elisabeth Roux.