La chanson de Blanquefort

On chantait beaucoup à différentes occasions : sorties, voyages, repas de fêtes.

Cette chanson sur Blanquefort a été composée en 1947 par Pierrette Cardin, lors d’une sortie des « Bérets blancs » à Soulac. M. l’abbé Poncabaré, curé-doyen de Blanquefort l’a dédicacé à Claudine Guitton, née Dugay, qui nous l’a communiqué (elle ne se souvient plus de l’air).

Non loin de la jalle (3 fois)

Tout doux l’on pédale (3 fois)

On voit soudain le vieux manoir

Du légendaire prince noir

Quel magnifique contrefort

De la cité de Blanquefort.

Un clocher unique (3 fois)

Qui n’a rien d’antique (3 fois)

Lance dans l’air sa flèche d’or

À son chevet la ville dort

Comme une barque dans son port

Heureux canton de Blanquefort.

Toujours le sourire (3 fois)

Jamais le délire (3 fois)

Soit du marais, soit du boulevard

De Peyrastruc ou de Massart

Le sombre sprint n’est pas leur fort

Aux joyeux gars de Blanquefort.

La gaîté domine (3 fois)

Cela se devine (3 fois)

Dans la jeunesse ardente au bien

Qu’on reconnaît au fier maintien

Et porte au front l’étoile d’or

Des bérets blancs de Blanquefort.

Mais quel beau portique (3 fois)

Vraiment mirifique (3 fois)

Avec son air de majesté

Annonce-t-il quelque palais

C’est là messieurs, le parc des sports

Des grands champions de Blanquefort.

Entrons dans la brousse (3 fois)

N’ayons pas la frousse (3 fois)

Voici Caychac et les Neurins

Baisemignonne et ses grands pins

Ici l’on danse et point ne dort

C’est un faubourg de Blanquefort.