Loisirs et Culture

Les associations du Pian-Médoc

 

S’il est indispensable de fréquenter l’école pour s’instruire, il est aussi nécessaire de prendre quelques moments de détente. Au fil du temps, beaucoup d’associations et clubs se sont développés et nombre de personnes, progressivement, y ont adhéré.
En 2023, 19 associations sont recensées (Document édité pour le 19e forum).

 

La première association de la commune du Pian-Médoc est créée en 1924, le 18 octobre. Il s’agit de l’Association des chasseurs et propriétaires de la Commune du Pian-Médoc. L’objectif est de « réprimer le braconnage, détruire les animaux nuisibles, repeupler le gibier, défendre les intérêts des propriétaires et chasseurs de la commune de Pian-Médoc. ».
Cette association devient en 1946-1947 la société de chasse « Le fusil Pianais » sous la présidence de Maxime Berlan. En 1976, elle est transformée en une ACCA (Association Communale de Chasse Agrée), le président actuel est Michel Elie.

 

La deuxième, créée le 22 septembre 1938 est intercommunale. Il s’agit de la « Société des Fêtes L’Union de Paloumey (Ludon) et Feydieu (Le Pian-Médoc) ». Son but est d’organiser des fêtes dans ces deux communes. Elle n’existe plus.

 

Vers 1962-1963, M. Baudoux crée une batterie fanfare. Elle défile notamment lors des carnavals et de toutes les fêtes. Les difficultés rencontrées sont relatives au lieu de répétition, ce sera ce point qui sonnera la fin de son activité.

 

Pendant de nombreuses années, il y aura deux Comités des Fêtes à Louens et Auquin, ils fusionnent en 1972. Ce nouveau comité organise de nombreuses manifestations comme des vide-greniers et anime de nombreuses fêtes lors du 14 juillet ou de Noël.

 

En 1965 est créée l’Association Sportive du Pian Médoc ou ASPM, avec deux équipes de football. Le premier président est M. Conte. En 1966, le cyclisme rejoint l’ASPM puis ce sont le basket, la gymnastique volontaire, l’aïkido, le judo, la danse, le tennis, la gym-trampoline, la danse-folk. Viendront également une section culturelle et le bridge. Au cours des ans. des modifications interviennent comme pour le cyclisme qui fusionne en 1974 avec le club de Blanquefort. Une section cyclotourisme adhère à l’ASPM en 1996.

 

Pour les aînés de la commune, le conseil municipal donne son accord pour la création d’un club sous la forme d’une association loi 1901. En octobre 1975 a lieu la première réunion du Club du 3e âge avec 40 participants. En 2008, l’association change de nom pour devenir le Club de l’Amitié, Détente et Loisirs sous la présidence de Pierrette Inaudière.

 

D’autres associations vont se créer comme le Pian Sport Evasion qui voit le jour en septembre 1990. En plus d’une activité d’entraînement à la course à pied et de marche, elle organise des courses telle la « Ronde verte du Pian » qui voit le jour en 2015.

Des associations culturelles sont actives sur la commune comme les Artistes Pianais, la chorale Claire de Lune. Existent également l’Atelier du Bien-Être, CDO paranaue (Capoeira), Echanges, Nature et Environnement et le Secours Catholique.

Au fil des années, des associations plus ou moins éphémères ont aussi existé sur la commune.

 

Par l’Atelier Histoire du Pian.

Un atelier pour remonter le temps

Annick Mora et Bruno Neff animent un atelier sur l’histoire de la commune. Plutôt que de créer une nouvelle association, Annick Mora et Bruno Neff, Pianais depuis les années 90, ont ouvert depuis janvier dernier un atelier intitulé histoire du Pian, avec une douzaine de personnes, au sein du club amitié détente loisirs. Respectivement ajointe au maire chargée de l'urbanisme dans les deux précédents mandats et conseiller municipal chargé du CCJ, Annick Mora et Bruno Neff ne sont pas repartis dans le nouveau Conseil municipal.

Annick-Mora-Bruno-Neff

Désormais, ils ont envie de se consacrer à l'étude de l'histoire de la commune. Pour Bruno Neff, ancien directeur de l'ermitage Lamouroux, curieux et impliqué dans la vie de sa commune, « le présent s'explique bien par la connaissance du passé ». Quant à Annick Mora, elle a participé à l'inventaire du patrimoine mené par la communauté de communes, en liaison avec la volonté d'instaurer une charte architecturale. « Nous avons envie d'aller plus loin que le répertoire du bâti, nous avons l'intention de retracer la vie des hameaux. Nous avons interviewé d'anciens Pianais, une quarantaine de témoignages dans lequel chacun raconte son Pian, ce n'est pas le même à Louens qu'à Sénéjac ou Feydieu… Dans l'histoire, Louens était d'ailleurs le hameau le plus important jusque dans les années 60. Il y avait un bal, une foire, la première cabine de téléphone… »

L'atelier, qui est le premier du genre à effectuer des recherches sur l'histoire de la commune, collecte également des documents et des photos, qui sont numérisés et restitués à leur propriétaire. Deuxième étape, le groupe de chercheurs a lu les délibérations du Conseil municipal de 1800 à 1990 selon une vingtaine de thèmes : voirie, fêtes, écoles, église, bâtiments, transports, électricité, téléphone, services publics… En tout, un millier de relevés ont été épluchés, un véritable travail de fourmi ! Alors, des anecdotes, les deux historiens en ont plein leurs cartons : « L'heure d'été par exemple, a fait l'objet d'une délibération en 1920 et surtout d'un refus ! Nous avons été surpris aussi des courriers aller/retour avec le préfet qui devait donner son accord sur les moindres bricoles comme l'installation d'une boîte aux lettres, vers 1900 ». Fort de tous ces documents, l'atelier histoire du Pian travaille par groupes thématiques et essaie de dresser une synthèse, construire un texte cohérent à partir des délibérations du Conseil municipal, enrichi par les témoignages des anciens. Le but premier est de monter une exposition du 19 au 23 mars 2015, à la salle Serge Lama. Sur le long terme, l'idée finale serait d'écrire un livre.

La question de l’implantation de l’église Saint-Seurin sera également abordée par l’atelier parce qu’elle fait couler beaucoup d’encre… Pourquoi n’est-elle pas au centre de la commune ? En fait, elle a été construite dans le bourg de l’époque, qui n’est plus celui d’aujourd’hui. À l’inverse, il y avait un projet d’église à Auquin où a été construite la mairie. Le Pian n’a donc pas de bourg ni de centre-ville bien définis. Une énigme à laquelle va tenter de répondre la douzaine de participants de l’atelier.

Eglise

 

Article du journal Sud-ouest du 27 octobre 2014, M. Jay.