L'église de Saint-Médard-en-Jalles 

Elle a été bâtie ou reconstruite à quatre époques très espacées les unes des autres :

du XIe siècle datent le chœur et l'absidiole (chapelle Saint-Jean actuelle),
du XIVe siècle le clocher ,
la chapelle Saint-Yves a été bâtie au XVIIe siècle,
enfin le portail a été reconstruit sous le Second Empire.

On ne sait rien de la fondation de l'église de Saint-Médard dont les parties les plus anciennes, le chœur et l'absidiole remontent au XIe siècle, comme étant de style roman primitif.
D'autre part, un document de 1099 fait mention de « village de Saint-Médard-de-Jalles » qui est le Bourg actuel ; cette dénomination indique que l'église existait â cette époque puisque le village portait le même nom qu'elle.


Pourquoi cette dénomination de Saint-Médard-de-Jalles ?
En l'absence de tout renseignement, on ne peut connaître les raisons qui ont fait mettre notre église sous le patronage de Saint-Médard. Beaurein pense que la dénomination en Jalles a été attribuée à cette paroisse parce qu'elle est située dans le pays des Jalles. Il semble qu'une autre explication puisse être donnée : la forme primitive est, on l'a vu, Saint-Médard-de et non en-Jalles. Dans ce cas, « de » indique la possession, tandis que « en » marque l'inclusion. Or, le village de Saint-Médard était situé sur le territoire de la seigneurie de Jalles qui s'étendait du champ de foire actuel jusqu'au fossé bornant Astignan à l'Ouest. On peut donc admettre que Saint-Médard-de-Jalles signifie Saint-Médard qui appartient â Jalles. Plus tard, la forme en-Jalles a prévalu, peut-être parce qu'étant d'une prononciation plus facile.

L'église de Saint-Médard était d'une très grande importance puisqu'elle était le siège d'un archiprêtré qui fut plus tard transféré à Moulis parce que cette paroisse se trouvait plus au centre du Haut-Médoc.

Le 1er novembre 1339, M. Daniel de Belengey, prêtre, et d'autres habitants paient une somme de dix livres â l'archevêché de Bordeaux pour purification du cimetière de Saint-Médard « souillé par effusion de sang » sans doute â la suite d'un combat de la guerre de Cent Ans.

En 1368, Jean de Grailly, Captal de Buch, lègue 5 000 livres à l'église de Saint-Médard-en-Jalles dont il est fondateur avec Lancelot de Grailly. Il ne s'agit pas ici de la fondation de l'église qui comme on l'a vu, est bien antérieure à 1368 mais plutôt de la fondation d'une chapellerie (chapelle) [l était aussi ordinaire anciennement de fonder des chapelleries qu'il est maintenant d'usage par testament de charger les héritiers de faire dire des messes pour le repos de l'âme du testateur. Il n'y avait guère de seigneurs ou de personnes à son aise qui ne fondât quelque chapellerie ou ne laissât par testament ou des rentes directes dépendant de sa seigneurie ou des fonds pour en acquérir afin d'être employés pour la dotation de ces bénéfices. Guillaume de Bonneau, prêtre, Docteur en théologie, juge de Guyenne, avait fondé une chapellerie dans l'église de Saint-Médard dont le service était fait par la rente d'une maison sise à Bordeaux et sa part de la dîme de Saumos (Beaurein)] ainsi que de la construction du clocher et de la voûte ogivale qui est au devant de la chapelle Saint-Jean ; cette supposition fondée sur l'importance du legs et le style du clocher (XIVème siècle) paraît très fondée. À propos de ces constructions, Brutail, dans sa description des églises de la Gironde écrit « cette absidiole est précédée d'une travée carrée qui est couverte d'une jolie voûte d'ogive ». Absidiole et travée sont classées comme monuments historiques (Arrêté du Min. Inst. Publiques du 24 décembre 1925).

Le 10 septembre 1691, sur l'ordre de l'archevêque de Bordeaux, Charbonnel, curé de Bruges, est nommé commissaire pour visiter l'église de Saint-Médard. Le procès-verbal de cette visite contient une description très détaillée de l'église dont voici quelques passages : C'est une église à deux aisles savoir celle du Grand Autel et celle de la chapelle Notre Dame... Dans la nef du Grand Autel sont deux bancs en bois appartenant à Mr de la Salle du Ciron, seigneur et baron de Saint-Médard... Sous le clocher-est une chapelle voûtée bien percée... Les cordes des cloches pendent le long des murs mais ne gênent pas... Dans la nef, on voit quatre bancs, un du côté de l'épître à M. de Grailly, gentilhomme, (seigneur de Jalles)... Dans l'aile Notre-Dame, on voit un banc appartenant au sieur Gineste, Lieutenant de la baronnie de Saint-Médard. M. de La Salle propose, si Sa Grandeur le veut bien, de faire une chapelle en faisant une ouverture et un arceau dans la muraille pour porter ladite chapelle on dehors (c'est la chapelle Saint-Yves). Le cimetière est beau, spacieux, les murailles bien entretenues et élevées, les entrées garnies de grilles, il y a une croix de pierre (le cimetière était situé sur la place de l'église).

Le 16 mai 1734, l'Archevêque de Bordeaux, Monseigneur de Manilan, visite l'église et dans le procès-verbal dressé à cette occasion on trouve quelques détails intéressants. L'église est plafonnée et pavée, les murailles en bon état, les vitres propres... Le clocher est en flèche est couvert d'ardoises. Il y a trois cloches que l'on peut entendre de toute la paroisse et qu'on sonne pour l'Angélus : le matin à midi et le soir. Le principal endroit est le bourg où il y a 20 maisons... Il y a un régent ou mestre d'école, Jean Lalague, agé de 60 ans, natif de la Gironde. Il n'a d'autre salaire que la rétribution des pères et mères pour l'instruction de leurs enfants. Il est très exact aux choses qui regardent son devoir. Trois sages-femmes qui n'ont pas prêté serment. Elles sont bien instruites. Il y a deux chirurgiens qui ont soin d'avertir le curé des malades qui sont dans la paroisse. Il y a des prisons mais pas de prisonniers. Il n'y a pas de pauvres, pas de désordres ni de scandales. C'est devant la porte de l'église que se tenaient les réunions des habitants sur convocation de l'Intendant du Roi pour nommer les syndics chargés de les représenter dans un procès intéressant la collectivité telle que la nomination des collecteurs d'impôts.

Le 2 mars 1789, c'est que se tient cette réunion dont nous ne possédons que le procès-verbal : le 2 mars a eu lieu l'assemblée convoquée au son de la cloche, en la manière accoutumée, au devant de la porte de l'église paroissiale de Saint-Médard-en-Jalles en Haut-Médoc, lieu où se tiennent ordinairement les dites assemblées, par devant Jean Houneau, Lieutenant civil, criminel et de police des juridictions de Corbiac, Gajac et de celle de Saint-Médard-en-Jalles et pareillement de la juridiction de Bel-lefort également dans la paroisse de Saint-Médard, écrivant J.B. Rivière, greffier par nous pris d'office... Tous nés Français, âgés de 25 ans, habitants de cette paroisse composée de 331 feux, réunis conformément au vœu de Sa Majesté, lesquels ont rédigé le cahier de doléances signé par ceux qui savent signer et ont eslu : J. Peychaud, Guillaume Gravey, Pierre Guitard et Bertrand Laporte, leur ont remis le dit cahier afin qu'ils le portent à l'assemblée générale qui se tiendra le 7 mars devant le Grand Sénéchal de Guyenne et leur ont donné tous pouvoirs de les représenter à cette Assemblée. Plus tard les réunions se tiennent dans l'église même devenue le Temple de l’Être Suprême ou le Temple de la Raison comme l'écrit un père de famille à son fils, soldat à l'armée d'Espagne le 28 prairial An II : « Nous avons notre église en Temple de la Reson et nous avons le club le quintidi et le décady.» Le club dont il est question est la société populaire, la Fulminante, qui avait fait changer le nom de la commune en celui de « Fulminante ». Pour effacer jusqu'aux traces du fanatisme... Tandis que celui de Fulminante plus expressif, plus sonore, plus harmonieux et surtout plus révolutionnaire paraissait convenir à tous égards à une commune qui renferme une fabrique de poudre destinée à préparer la foudre qui doit exterminer tous les ennemis de la République » Le nom de Fulminante ne survécut pas à la terreur. La reprise du culte se fit en fructidor An III. Le curé Linars, qui avait prêté serment a la Constitution civile du Clergé et qui n'avait pas quitté Saint-Médard écrit : « On commença à bénir le temple dans lequel on s'était permis toute espèce d'excès comme dans d'autres. On fit la prière ordinaire du Miserere, je fis un discours, le seul que j'ay fait depuis trois ans, relatif à la cérémonie et n'ayant pour objet que l'oubli du passé. « Deux témoins attestent que Linars a dit : « Si je me suis décidé dans le temps à prêter le serment, c'était pour rester parmi vous, je m'en repens et j'aimerai mieux mourir que de le refaire, il a ensuite récité le Miserere à genoux... »

Si les siècles précédents ont peu modifié notre antique église, il n'en est pas de même du XIXe siècle où les restaurateurs pour la plupart mieux intentionnés et éclairés, se sont montrés moins réservés et moins respectueux ; fort heureusement, leur action ne s'est pas exercée sur un magnifique confessionnal qui se trouve dans la deuxième nef. Ce chef-d'œuvre de sculpture en bois du XVIIIe siècle est remarquable par le fini du travail, la délicatesse des sculptures et du modelé, mais pendant le Second Empire notre antique édifice fut bien menacé : n'était-il pas question de le raser pour rebâtir à sa place une église à trois nefs avec clocher tout neuf. La lutte fut fort vive et dura longtemps, mais après bien des péripéties le maire Delmestre l'emporta et nos vieilles pierres furent sauvées. 

Malheureusement, on décida d'ajouter deux travées à l'édifice, ce qui entraîna la démolition de l'antique portail roman, disparition qu'il faut déplorer si on en juge par les quelques pierres sculptées en provenant conservées dans une propriété privée. Un portail de style néo-roman le remplaça ; il fait l'admiration des étrangers le croyant aussi ancien que le reste de l'édifice, et fortifiés d'ailleurs dans cette erreur par un éditeur local de cartes postales qui le fait remonter au XIe Siècle. À cette époque, la deuxième nef qui jusque là était un bas-côté a été exhaussée à hauteur de la première modification qui change radicalement la disposition primitive de l'église devenue une église à deux nefs semblables. Mais notre chevet est resté intact fort heureusement : si vous l'examinez de près, vous constaterez que son architecture est encore rudimentaire, qu'un des côtés du chœur est plus long et moins incliné par rapport à l'axe de l'édifice que le côté symétrique. Les murs sont percés de fenêtres petites et étroites. On a réduit la sculpture au strict nécessaire : colonnes engagées au trois-quart pour renforcer les angles des côtés, chapiteaux à peine taillés ne comportant comme ornements que quelques traits au ciseau. Sur l'un deux, une mitre d'évêque est très reconnaissable, sans doute rappelle-t-elle que Saint-Médard fut évêque de Noyon. Les consoles qui, comme les chapiteaux des colonnes soutiennent l'architrave, sont grossièrement sculptées. On y reconnaît quelques signes du zodiaque. Sur celle qui se trouve dans l'axe de l'édifice, se voient très nettement les initiales SM. La console voisine, à droite en regardant l'édifice, représente un homme suspendu la tête en bas, symbole du désespoir ; à quel drame intérieur le sculpteur a-t-il voulu faire allusion ? Pour orner cette muraille nue et sévère, une bande en damiers alternativement creux et pleins court sur toute la largeur du chœur au dessous des fenêtres et se répète au dessus de chacune d'elles mais moins importante.

En juillet 1826, Gombaud fait la balustrade de fer placée au devant du chœur du grand autel moyennant 283 francs.

En juillet 1827, on lit dans les comptes de la Fabrique de l'église de Saint-Médard que « Peychaud, forgeron, doit deux années de rente pour sa maison soit 52 F, il propose de faire une sainte table en fer au devant de l'autel de la Vierge, coût 254 F en échange desquels on le tiendrait quitte de l'arriéré et de sa rente annuelle jusqu'au final paiement » adopté, pendant 12 ans Peychaud ne paiera pas sa rente (13 avril 1828). La maison de Peychaud est actuellement occupée par le café du Centre, elle confronte à notre maison du côté Sud de celle-ci.

L'ensemble a tous les caractères de ce XIe siècle qui fut une époque de grande souffrance et de grande foi religieuse, le clocher donne une impression bien différente. La maçonnerie a un aspect solide, bien bâtie, elle est épaulée d'un côté par l'absidiole, de l'autre côté par un épais autant que robuste contrefort. Les ouvertures ogivales sont larges et hautes laissant entrer à flots la lumière, contrastant avec les fenêtres étroites et petites du chœur par lesquelles ne passe qu'un peu de jour. Autant le chœur est sombre, autant la chapelle Saint-Jean est éclairée ; on peut ainsi admirer bien à l'aise la jolie voûte d'ogive située sous le clocher dont les nervures reposent du coté Ouest sur des faisceaux de colonnes aux chapiteaux finement sculptés et du coté Est sur des têtes d'hommes. Au dehors, une moulure court sur la façade dessinant l'ogive de la fenêtre du rez-de-chaussée et se prolongeant sur le contrefort pour les relier l'un à l'autre. Au premier étage, on voit quatre grandes baies, une sur chaque face, celle de la façade plus importante que les autres, elles sont trilobées. Une moulure qui court sur les quatre faces les surmonte ; sur la façade, elle est accompagnée d'ornements en feuille de chou si fréquents dans l'architecture gothique. On devine que dans la construction du clocher rien n'a été négligé soit comme matériaux soit comme travail, car l'argent ne manquait pas. On ne saurait s'étonner qu'il en ait été ainsi lorsqu'on se reporte à l'époque de la construction, à ce XIVe siècle dont Jullian écrit dans son Histoire de Bordeaux : « au XIVe siècle, l'argent circulait beaucoup et la richesse des grands faisait alors le bien-être des petits. Le XIVe siècle a été pour la France entière le siècle du bien-être par excellence. Il faudrait aller au milieu du XVIIIe siècle pour trouver une aisance aussi générale. »

Le XIXe siècle n'a touché au clocher que pour y placer une horloge, l'horloge actuelle en a remplacé une autre en 1864, ce grand âge exerce une influence très défavorable sur la régularité de sa marche. Un document trouvé dans les archives de l'ancienne fabrique nous apprend que « le 28 mai 1871, jour de la Pentecôte, à la fin de la grand-messe, s'est fendue horizontalement une cloche qui avait servi 266 ans ». Elle avait été fondue en 1005 ; ses parrains et marraines étaient : Noble Jean Joseph Destignols (seigneur du Thil) et Damoiselle Jehanne de Bernier, femme de Mr de Gaiac, conseiller du Roy. L'année suivante, furent mises en place les deux cloches existantes actuellement, fondues par Deyres (de Bordeaux) pour 9 035 F.

Enfin, le cimetière qui était auprès de l'église a été désaffecté au milieu du XIXe siècle, puis remplacé par la place actuelle plantée d'arbres superbes qui agrémentent si bien le pourtour de notre vieil édifice et le centre du bourg. Depuis près de mille ans, notre sanctuaire domine la croisée des chemins dont l'un conduit toujours de Bordeaux vers la mer et l'autre du Médoc vers la grande Lande. Par ce dernier, passaient les pèlerins qui débarquaient de Saintonge, sur la rive médocaine, et se dirigeaient vers le sanctuaire de Saint-Jacques de Compostelle, faisant halte à Martignas où écrit Beaurein se trouvait un hôpital « pour les pèlerins oui allaient visiter les lieux Saints ». « Peu de générations ont été tourmentées du besoin de changement et de voyager autant que cette époque qui semblait condamnée à l'immobilité par les dures conditions de la vie. Un besoin d'évasion presque maladif pousse hors de chez eux ceux qui seront les croisés, les chevaliers errants et les pèlerins. Tout le monde comprend cette agitation et en fait une vertu. Le pèlerin ne portait point d'armes. Il recevait de la main de l'évêque ou du moine le bourdon, la panetière et la lettre qui le recommandait à chacun ; partout, furent bâtis des hospices pour les recueillir.

Près de Gradignan qui est dans la banlieue de Bordeaux, un Hospitium s'élevait où le passant trouvait jour et nuit un morceau de pain et un verre de vin. S'il était trop las, il s'y arrêtait et s'y faisait héberger. Chacun devait aide et protection au pèlerin. » (Strovski, La Grande Ville au bord du fleuve, p. 90) Les temps ont bien changé et les pèlerins ne vont plus à Saint-Jacques en Espagne, mais néanmoins le carrefour a conservé l'importance qu'avait reconnue les fondateurs de notre église. Cette importance s'est accrue par la suite : après la création de la commune de Saint-Médard en 1790, la mairie a été construite près d'elle et elle y est restée depuis lors à l'exception d'une période comprise entre 1860 et 1885 environ. Là est bien le centre de l'activité de la vie de notre commune. D'un côté, se trouve l'édifice où se règlent les affaires de ce monde, de l'autre le sanctuaire, la maison de Dieu (8 juin 1942).

 

montfort

 

Notes du docteur Arnaud Alcide Castaing sur la paroisse de Saint-Médard-en-Jalles sous l’Ancien Régime et sur la commune de la Révolution au XXème siècle, dossier familial, 1946, 270 pages, p.63-67.

 

L’église 

 

Cet édifice, propriété de la commune, où a été découverte une nécropole mérovingienne en 1973 et 1987, date du XI ou XIIe siècle. Au XV et XVIe siècle, un bas-côté nord double la superficie de la nef - coincée contre un bâtiment ancien et privé de nos jours (ancien presbytère) - et un clocher est ajouté au dessus de la chapelle. Au XVIIIe siècle, une autre chapelle est édifiée. À partir de 1857, l'église est restaurée et subit quelques aménagements : le mur séparant les 2 nefs est percé de 2 nouvelles arcades et les fenêtres sont refaites.

Entre 1868 et 1870, une 2e phase de travaux commence. Elle concerne le chevet, l'absidiole, le clocher, la nef... Le portail roman est entièrement refait, l'église est agrandie et pourvue d'une 2e porte d'entrée. Depuis 1988, d'autres travaux ont eu lieu, comme la réfection des façades, des toitures et du clocher. Les murs et voutes (lambris) ont été repris, les peintures murales des chapelles restaurées. Le confessionnal de l'église est un objet classé au titre des monuments historiques du XVIIIe siècle. Au fil des ans, ce meuble en bois de chêne aux formes chantournées et cintrées a subi de nombreuses attaques d'insectes, de l'humidité ainsi que de restaurations antérieures hasardeuses. Il a été entièrement restauré en 2007.

 

eglise2

 

eglise1

www.saint-medard-en-jalles.fr/