L’arbre de la liberté

En 1789, et dans les années qui suivirent la révolution, des arbres de la Liberté furent plantés dans toutes les communes de France. Le recueillement des assemblées patriotiques devant ces arbres faisait partie intégrante des cérémonies imposées par la religion civique en vigueur. Par la suite, le retour aux institutions républicaines, après l'Empire ou la Royauté, a toujours été suivi, de manifestations symboliques, commémorant la liberté.

Au Taillan, lors de la séance du conseil municipal du 17 février 1878, M. Dupuy propose au conseil de planter « un arbre de la Liberté ». Le conseil municipal en entier s'associe à cette proposition et décide d'un commun accord qu'il sera planté sur la petite place formant un triangle en face de la maison Durgeon, sur le côté nord et à l'entrée du chemin vicinal n° l, allant de Saint-Médard-en-Jalles à Blanquefort. Le choix de l'arbre s'est porté sur un platane ; ce dernier est toujours en place située à l'embranchement de la rue de la Liberté et de la route de Soulac.

La rue de la Liberté, ainsi nommée, comme dans beaucoup de villes, en souvenir de la plantation d’un arbre de la liberté. Au Taillan, c’est en 1878, que le Conseil municipal décide la plantation d’un arbre de la liberté (un platane) sur la petite place triangulaire, à l’entrée du chemin vicinal n°1 qui reliait Saint-Médard-en-Jalles à Blanquefort, par le bourg du Taillan. L’actuelle rue de la Liberté emprunte une partie de ce chemin vicinal.

Jean-Pierre Cleyzac, Le Taillan-Médoc, hier, aujourd’hui, Point Info du Taillan, 2 000, p.41 et 133.