Lieux-dits.

 

 

Les Ardilleys : terrains argileux en bordure de l'ancienne ligne de chemin de fer de Bordeaux-Lacanau, aujourd'hui piste cyclable, sur lesquels sont bâtis, en partie, les lotissements « Les Sources » et « Les Praderes».

Le Baladot : emplacement situé sur la rive droite de la Jalle, en amont du Pas Jallès, occupé, il y a encore quelques décennies par un important corps de bâtiments (ayant servi d'école communale des garçons de 1906 à 1929) et de nombreuses annexes : prairie, hangar, remise, bergerie, pont reliant les deux rives... et lavoir... Édifié en 1966-1969, le lotissement du « Baladot», circonscrit par la rue Maurice Duport, comprend les rues Jean-Pierre Florian et Charles Nodier. L'appellation Baladot doit vraisemblablement son origine au nom d'un ancien occupant des lieux : Martin Balade.

Le Camp des Lanciers : de nos jours, zone urbaine sur la rive gauche de la Jalle, en aval du moulin de Gajac, s'étendant sensiblement de celui-ci au niveau de la piste cyclable. En aout et septembre 1845, une brigade de cavalerie comprenant chasseurs et lanciers, commandée par le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe séjourna sur ce périmètre et même au-delà, donnant le nom au futur quartier qui devait naître quelques années plus tard.

Cantelaude : superficie occupée actuellement par le « Parc des bords de Jalle » (plaine des sports et parc de loisirs), limitée par la rivière et le chemin de Cantelaude. « Cante laude » signifie en patois local : chant d'alouette.

Le Champ de foire : actuelle place de la République.

Le chêne de Tanéou : lieu-dit, dans le quartier d'Hastignan, à l'intersection des artères Alexis Puyo et Jean-Jacques Rousseau et des chemins de Jallès-Peyremartin, dont l'extrémité nord s'appelle depuis mai 1992 : rue Philippe François (appelé du contingent, mort pour la France en Algérie). À cet endroit précis, existait un chêne, dit de Tanéou, dont le nom, d'après l'historien local René Puyo (1903-1971), était en fait le sobriquet de celui qui l'avait planté.

Gabachot : quartier du bourg de Saint-Médard, au sud du centre culturel, sensiblement entre l'ancienne ligne de chemin de fer, aujourd'hui piste cyclable, et au-delà des limites de la poudrerie vers la Jalle. Ce nom viendrait d'après René Puyo, d'un certain Jean Boileau, originaire de Saintonge, venu s'installer en ce lieu au milieu du XVIIIème siècle. Or, en patois gascon, les termes de « gavache », « gabache » ou « gabeï », sont employés pour désigner les étrangers, les nouveaux-venus, ceux de la langue d'oil.

Gamarde : petit ruisseau grossi de ceux de Berlincan et du Haillan, servant de limite entre cette commune et la nôtre, se jetant dans la Jalle, en amont du moulin de Moulinat (territoire du Haillan). Gamarde est le lieu d'implantation d'une usine de traitement des eaux de la Communauté Urbaine de Bordeaux, s'étendant de part et d'autre du chemin du même nom, à proximité du moulin du Thil.

Le Pas Jalles ou Jallez : « gué sur la Jalle où bifurquaient deux anciennes voies de Bordeaux à l'océan par Gajac, l'une se dirigeant sur Lacanau par Hastignan, Cérillan, Pilliole, Le Lignan, Salaunes, etc., l'autre vers Carcans par Saint-Aubin et Castelnau » (d'après l'abbé Caudéran, Le Camp romain de Saint-Médard-en-Jalles, 1891). Ce gué serait à l'ouest du « Parc des bords de Jalle » au niveau de l’enclos réservé à la pratique du tir à 1arc.

Le pont Courau ou Pont Rouge : pont qui enjambe la Jalle sur la route de Corbiac. Ce pont fut construit en briques rouges, en 1826, aux frais de Jean-Baptiste Courau, syndic des assureurs de la ville de Bordeaux et propriétaire du château La Fon. C'est l'œuvre de l'architecte Gabriel Durand, conseiller municipal de notre commune, au début du XIXème siècle, résidant à Corbiac.

SITE-blanchisseuse

 

René Daix, Les blanchisseuses de Gajac, Saint-Médard-en-Jalles, 2001, p.31.