Moyen-âge classique
Nom du site : Astignan (La Motte, La tour de Grailly, Rue de la Motte).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Fouilles anciennes menées avant 1866. Prospections de surface et visite sur place le 28 mars 1991.
Présentation sommaire : Habitat médiéval fortifié partiellement conservé. E. Guillon est le premier à signaler cet ouvrage en terre du type motte tronconique : « la Motte [...] est au milieu d'un taillis très épais et se compose d'une butte circulaire de
Datation : Antérieure au XIVe siècle.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Bialade (Vialade).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Néant.
Présentation sommaire : Tertre artificiel du type motte tronconique partiellement conservé. Cet ouvrage en terre est composé « d'une butte circulaire [...] d'environ
Datation : Moyen âge.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Le Bourg de Saint-Médard.
Désignation : Église paroissiale.
Conditions de la découverte : Néant. Fouilles de sauvetage sur l'emplacement de l'ancien cimetière en 1999. Nombreuses visites sur place, dont la première le 14 février 1997.
Présentation sommaire : Édifice de base romane reconstruit. L'église Saint-Médard était le siège primitif de l'archiprêtré de Moulis jusqu'à son transfert au XVIe siècle. De la construction romane d'origine (XIIe siècle) il ne subsiste plus que le clocher sur la travée de l'absidiole sud et une partie du portail fortement repris. Le plan en deux nefs paraît aussi appartenir à cette première construction. Certains éléments permettent d'envisager des remaniements à l'époque gothique (la travée précédent l'absidiole sud fut voûtée d'ogives) et au XVIe siècle. Le reste de l'édifice fut reconstruit au XIXe siècle. Un peu de mobilier ancien est conservé (cloches, statues, confessionnal, stalles des XVIIe et XVIIIe siècles).
Les fouilles de 1999 ont permis de mettre au jour deux sarcophages monolithes de forme trapézoïdale avec couvercle en bâtière. Ces sépultures, plusieurs fois réutilisées, ne contenaient que des ossements humains ; aucun élément chronologique précis n'a été découvert.
Datation : XIIe, XVIe, XVIIIe, XIXe siècles.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Le Castéra.
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Néant.
Présentation sommaire : Habitat médiéval fortifié partiellement conservé. Le Castéra est une maison forte de plan carré (
Datation : Fin XIIIe/XIVe, XIXe siècles.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Corbiac.
Désignation : Église paroissiale.
Conditions de la découverte : Néant.
Présentation sommaire : Tradition rapportée par l'abbé Baurein selon laquelle Corbiac était le siège d'une petite église, annexe de Saint-Médard. « La construction de cette Eglise [...] fut occasionnée, selon les apparences, par la difficulté qu'éprouvent les habitans soit de Magudas, soit de Corbiac, pour se rendre à l'Eglise principale dans des temps où le ruisseau de la Jale est débordé ». Un doute demeure sur ses origines et même sur son existence car il n'en restait plus rien au XVIIIe siècle. Corbiac était également, si l’on en croit l’abbé Baurein, le siège d’une petite seigneurie de laquelle dépendait le Castéra.
Datation : Moyen Âge.
Lieu de conservation : Néant.
Nom du site : Gajac (Château de Gajac, Motte de Gajac, Gayac, Gajeac).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Néant. Visite sur place le 14 septembre 1997.
Présentation sommaire : Habitat médiéval fortifié partiellement conservé. Le nom de la Motte de Gajac laisse envisager un établissement ancien, mais rien dans l'aspect actuel du château et dans son histoire ne permet de remonter au-delà du XVe siècle. Il était alors aux mains de la famille de La Rochechandry, avant de passer au XVIe siècle à celle de la famille de Montaigne, qui le garda jusqu'au XVIIIe siècle. Le château de Gajac est une construction de plan carré, disposée autour d'une cour de même forme, avec une tour ronde à chaque angle exceptée celle qui abrite la chapelle qui est carrée. L'ensemble était entouré de fossés en eau franchis par un pont-levis. D'après E. Guillon la maison forte de Gajac fut au centre de violents combats pendant les guerres civiles du XVIe siècle. L'édifice fut encore modifié au XVIIIe siècle au cours de restaurations (en particulier les tours).
Datation : Antérieure au XVe (?), XVIIIe siècles.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Le Poujau de la Chapelle (Le Pujeau de la Capelle).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Première mention au milieu du XIXesiècle (1849-1850) puis régulièrement par la suite jusqu'à la destruction du site en 1891. Des fouilles furent alors réalisées de janvier à mars 1891.
Présentation sommaire : habitat médiéval fortifié disparu. Le Poujau de
Aucun texte ne fait état de cet établissement pourtant imposant, mais les fouilles de 1891 apportent quelques éléments de datation. Un important mobilier fut mis au jour : nombreux débris d'armes dont des pointes de lance, pointes de flèche, hallebarde, des garnitures de « gaine et de poignard » décorées, des pièces d'arnachement de cheval, des éperons dont un doré, des fers à cheval, des outils (bêche, pioche, couteau), des agrafes dont certaines dorées, des clefs, de nombreuses monnaies en argent et en bronze pour l'essentiel des XIIe, XIIIe et XIVe siècles (Alienor d'Aquitaine, Henri II, Richard Coeur de Lion, Édouard Ier, Édouard III, etc.) sans oublier quelques monnaies d'époque moderne. Cet ensemble était accompagné de déchets de cuisine et d'un nombre important de fragments de céramique commune « blanche ou à peine rougie, vernis vert, jaune clair, rouge orangé, noir » : couvercles, aiguières, cruches, trépieds, faisselles, assiettes, mortiers, etc.
Des sépultures furent également mises au jour, parmi lesquelles plusieurs sarcophages orientés est/ouest faits de pierres assemblées, mais sans mobilier. Plusieurs "pierres ornées" et les fondations d'un édifice avec piliers furent attribuées aux restes d'une chapelle qui aurait laissé son nom au site. Peut-être faut-il y voir la Chapelle Saint-Auban signalée par l'abbé Baurein au XVIIIe siècle. Toutes les sépultures ont été dégagées au sud de cet édifice établi dans la basse-cour.
Datation : XIIe, XIIIe, XIVe siècles et époque moderne.
Lieu de conservation : Inconnu pour le matériel.
Nom du site : Le Thil (Le Tilh, Thill, Til).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Néant. Visite sur place le 14 septembre 1997.
Présentation sommaire : Habitat médiéval fortifié partiellement conservé. Le château du Thil était composé d'une tour carrée massive de plusieurs étages (
Datation : XIVe, XVIIe/XVIIIe siècles.
Lieu de conservation : Sur place.
Nom du site : Tiran (Tirran).
Désignation : Site fortifié.
Conditions de la découverte : Néant.
Présentation sommaire : Habitat médiéval fortifié disparu. La maison noble de Tiran est attestée dès le XIIIe siècle (1268), mais son aspect primitif est inconnu. Au XVIe siècle elle appartenait aux seigneurs de Gajac, puis fut réunie au château du Thil. Il n'est reste rien, exceptées « quelques caves que l'on qualifie de souterrains » encore signalées en
Datation : XIIIe, XIXe siècles.
Lieu de conservation : Sur place.
Texte extrait de la thèse universitaire de Doctorat, « Les rivages de l'estuaire de la Gironde du Néolithique au Moyen Âge », Didier Coquillas, Université Bordeaux III, 2001, tome II-1.