L’Antiquité
C'est une des quatre périodes de l’histoire qui court de l'apparition de l'écriture jusqu'à la mort de Théodose Ier en 395 après J.C ou la chute de l'Empire romain d'Occident en 476 après J.C.
Les découvertes archéologiques pour la période de l’Antiquité.
Voici des extraits d’une thèse universitaire portant sur les rivages de l’estuaire de la Gironde et qui concernent Blanquefort :
La période antique
Dans les murs du château de Blanquefort, avant 1865, Léo Drouyn signalait le remploi de tegulœ noyées dans le mortier. À proximité, furent recueillis un style en bronze et quelques monnaies romaines. Sur les bords de la Jalle, se trouvait un chapiteau en marbre blanc des Pyrénées. M. Durand, selon Léo Drouyn, y avait vu un site romain. F. Jouannet signalait, près du pont (sur le chemin qui conduit de Blanquefort au château), des tuiles romaines et des poteries : Jouannet (F.-V.), 1839, p. 183 ; Album de la Commission des Monuments Historiques de la Gironde, AD Gir. 162 TI, dessin par Monsan (août 1841) ; Drouyn (L.), s. d, 46, p. 635 et 48, p. 244 ; 1865, II, p. 52. En 1967 et 1968, au cours de fouilles dans le château, Alain Tridant découvrait dans des remblais, à l'intérieur de la forteresse, deux monnaies romaines (non décrites) et des tessons de céramique protohistorique (deuxième âge du fer ?) : Tridant (A.), 1971, p. 21, 23, 37-38.
Texte extrait de « Carte archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de Michel Provost. Page 98 : le canton de Blanquefort dans La Gironde 33/1 par Hubert Sion, avec la collaboration du service Culture et Archéologie du Conseil Général de la Gironde. Diffusion : Fondation Maison des Sciences de l’Homme. Paris 1994. Canton de Blanquefort (INSEE 06). 42 – Blanquefort (INSEE 056). »
Le site le long de la jalle, au sud de la commune, fut occupé à l'époque romaine puisque des tegulae (tuiles romaines) et des monnaies y ont été mises au jour lors de fouilles.Le bâtiment, dont il ne reste d'autres traces de cette époque, était probablement un poste de garde ou un péage car situé sur la voie romaine reliant Burdigala (Bordeaux) à Noviomagus dans le Médoc.
texte extrait de wikipedia.org/wiki/Blanquefort_(Gironde)
L'Époque gallo-romaine
Nom du site : château de Blanquefort.
Désignation : construction.
Conditions de la découverte : première mention en 1839, puis régulièrement par la suite sur et autour du site. Chantier de fouilles dans le château entre 1965 et 1970 ; rien ne fut signalé dans les campagnes plus récentes. Nombreuses visites sur place.
Présentation sommaire : les découvertes sont nombreuses mais assez dispersées ou bien souvent mélangées à du matériel médiéval. L'installation du château semble avoir bouleversé ou remployé les matériaux d'un site gallo-romain proche dont la nature nous échappe (habitat, point de relais dans le marais ?).
Les découvertes anciennes font état de mortier, de tuiles à rebords, d'un « grand chapiteau antique de marbre blanc veiné de noir » des Pyrénées, d'un style en bronze et de quelques monnaies romaines non décrites à l'exception d'un « bronze moyen » de Tibère. F.-V. Jouannet précise cependant qu'une certaine concentration de mobilier gallo-romain a pu être observée près du pont qui relie le château à Curegan et Blanquefort : « des tuiles romaines et des poteries » non décrites.
Les fouilles dans le château ont mis au jour quelques tuiles à rebords et deux monnaies romaines mélangées au matériel médiéval. La première est une monnaie en bronze de Constantin Ier frappée à l'atelier d'Arles entre 330 et 335. La seconde semble être aussi à l'effigie de Constantin Ier ou à celle de ses fils ; elle est tout du moins contemporaine de la précédente.
Datation : époque gallo-romaine (Haut et Bas Empire sont envisageables à partir des monnaies : Ier et IVe siècles).
Lieu de conservation : ancienne collection Lafon à Blanquefort pour une partie des découvertes anciennes. Musée de Blanquefort pour les monnaies.
Blanquefort. (N° I.N.S.E.E. 33 2 06 056) - Arrondissement : Bordeaux - Diocèse : Bordeaux Archiprêtré : Moulis - Canton : Blanquefort - Commune : Blanquefort - Vocable paroisse : Saint-Martin de Blanquefort.
Texte extrait de la thèse universitaire de Doctorat, « Les rivages de l'estuaire de la Gironde du Néolithique au Moyen Âge », Didier Coquillas, Université Bordeaux III, 2001, tome II-1, pages 123-128.
La présence romaine
La présence romaine est elle aussi assurée par les fouilles qui ont révélé de nombreuses tegulae (tuiles romaines plates) dans les fondations de la forteresse ainsi que deux monnaies d'époque romaine.
Il est probable que les Gallo-Romains aient bâti à cet emplacement une modeste construction, péage ou tour de garde, afin de contrôler la voie romaine reliant Bordeaux à Noviomagus, dans le Médoc.
Comme les terres alentour étaient marécageuses, les Romains ont dû surélever la route et le site castral. Ceux-ci étaient alors le seul émergeant de ces marais, grâce à la présence d'un affleurement rocheux naturel formé de mollasse (grès en formation).
Wikipédia comme source.
Ce site [le vieux-château] naturellement défendu par son environnement de marais a de même été utilisé par les Romains dans les premiers siècles de notre ère. Une voie romaine, appelée la Lebade, joignait Bordeaux à Soulac en traversant le Médoc, et l’îlot rocheux permettait sa surveillance économique et militaire. Autre indice de la présence romaine à Blanquefort, la dédicace de l’église paroissiale à Saint-Martin ; il est en effet reconnu en pays bordelais que les églises Saint-Martin soient élevées à l’emplacement d’édifices païens anciennement bâtis dans des domaines agricoles romains.
Extrait du livre : Blanquefort, 3 000 ans d’histoire, Alain Tridant, Les amis du vieux Blanquefort, 1981, p.8.