Les moulins à vent de l’île de Grattequina

Sur l’ancienne île de Blanquefort dite de « Gratte Qui N’a » (1) existaient au XIXe siècle deux moulins qui tiraient parti du fleuve pour recevoir de Bordeaux le grain à moudre et y livrer la farine produite (2).

Moulin de Grattequina

Le premier appelé «Moulin de Grattequina» figure sur l’Atlas parcellaire de 1811 (3) (D7-581) (BB-48) (4).
Sur la carte d’État-Major de la région de 1846 il paraît sous le nom de « Min de Gratte qui n’a ».
Est-ce son toit conique que l’on aperçoit derrière les bâtiments sur la carte postale ci-dessous ? Il a dû être démoli après 1913.

Coord. GPS : Lat. 44°55’32.07’’N - Long. 0°33’15.37’’W

Moulin de Pontac

Le second appelé Moulin de Pontac sur la carte d’État-Major de la région de 1846, figure également sur l’Atlas parcellaire de 1811 (D7-584) (BB-49) (5).
Il fut transformé en tour d’observation vers 1872 (6). Sa surélévation est bien visible et il semble avoir comporté un sous-sol.
Sur la carte IGN, il est indiqué comme « Tour ».

Coord. GPS : Lat. 44°55’31.13’’N - Long. 0°33’15.4’’W.

C’est une propriété privée (7).

Blanquefort-1

Blanquefort-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les anciens moulins à vent de Blanquefort vers 1910 - Domaine de Guise (8)

 

La Tour d’un des moulins de Blanquefort
(photo Nathaniel Lee du 3 avril 2017)

Sur la photo, ce qui semble être une tour de l’ancien château avec une toiture conique en ardoise, ne serait-elle pas la tour du moulin de Gratte qui n’a qui fut transformée pour faire partie du château ?

Blanquefort-3

Blanquefort-4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                   L’île dite de « Gratte Qui N’a »

Extrait carte d’État-Major de 1846 (9)   Extrait de l’Atlas parcellaire de 1811 - Section D7 (ADG - 3P 056/21)

Lors de la réalisation des « Statistiques de France - Industrie » en 1848, nous trouvons le nom de deux meuniers de moulins à vent : Justin Malineau et Jean Peyrodeau (10).

Blanquefort-5

 Extrait de la carte IGN 1536O (Bordeaux) - 2003

Notes

(1) L’île de Grattequina faisait face à Blanquefort jusqu’en 1865. Après décision des services maritimes vers1860, un barrage et deux digues vont rattacher l’île à la côte. Elle était aussi connue sous l’appellation d’île de Duras, du nom de son propriétaire, le duc Durfort de Duras avant 1783. Le lieu-dit auquel fut rattachée l’île s’appelait Florimond. (D’après le site du CHB)
(2) D’après une notice p. 165, dans le Patrimoine des Communes de la Gironde - Flohic Éditions - 2001
(3) L’Atlas parcellaire (cadastre communal) non daté, fut réalisé pendant le mandat (1808-1812) de maire du Comte Louis de La Goublaye
(4) et (5) Côte sur le cadastre actuel
(6) Ce moulin fut peut-être transformé lors des travaux de construction du nouveau château de Grattequina par l’architecte Louis Garros en 1872 pour Frédéric Gièse, négociant en bois exotique à Bordeaux. (D’après le site du CHB)
(7) Cette tour appartient à M. Hue également propriétaire de l’hôtel **** restaurant situé à côté
(8) De Guise étant certainement une déformation de Gièse. Carte postale trouvée sur le site du CHB (Cercle Historique Blanquefortais), publiée avec son aimable autorisation. L’oblitération du timbre est de 1913
(9) IGN - Carte d’État-Major (1820-66)
(10) ADG - 6M 1803

Source : extrait du livre "Quand le Médoc avait des ailes" de Nathaniel Lee, pages 38 et 39.

Les moulins à vent de l’île de Grattequina

 

 

 

Sur l’ancienne île de Blanquefort dite de « Gratte Qui N’a » (1) existaient au XIXe siècle deux moulins qui tiraient parti du fleuve pour recevoir de Bordeaux le grain à moudre et y livrer la farine produite (2).

 

Le premier appelé « Moulin de Grattequina » figure sur l’Atlas parcellaire de 1811 (3) (D7-581) (BB-48) (4).

Sur la carte d’État-Major de la région de 1846 il paraît sous le nom de « Min de Gratte qui n’a ».

Est-ce  son  toit  conique  que  l’on  aperçoit  derrière  les bâtiments sur la carte postale ci-dessous ? Il a dû être démoli après 1913.

- Coord. GPS : Lat. 44°55’32.07’’N - Long. 0°33’15.37’’W

 

Le second appelé Moulin de Pontac sur la carte d’État-Major de la région de 1846, figure également sur l’Atlas parcellaire de 1811 (D7-584) (BB-49) (5).

Il fut transformé  en  tour  d’observation  vers 1872 (6).  Sa surélévation est bien visible et il semble avoir comporté un sous-sol.

Sur la carte IGN, il est indiqué comme « Tour » - Lat. 44°55’31.13’’N - Long. 0°33’15.4’’W.

C’est une propriété privée (7).

 

La Tour d’un des moulins de Blanquefort - (photo NAL 03.04.2017)

 

 

Les anciens moulins à vent de Blanquefort vers 1910 - Domaine de Guise (8)

Sur la photo, ce qui semble être une tour de l’ancien château avec une toiture conique en ardoise, ne serait-elle pas la tour du moulin de Gratte qui n’a qui fut transformée pour faire partie du château ?

 

L’île dite de « Gratte Qui N’a »

Extrait carte d’État-Major de 1846 (9) Extrait de l’Atlas parcellaire de 1811 - Section D7 (ADG - 3P 056/21)

 

Lors de la réalisation des « Statistiques de France - Industrie » en 1848, nous trouvons le nom de deux meuniers de moulins à vent : Justin Malineau et Jean Peyrodeau (10).

Extrait de la carte IGN 1536O (Bordeaux) - 2003

Notes

(1) L’île de Grattequina faisait face à Blanquefort jusqu’en 1865. Après décision des services maritimes vers1860, un barrage et deux digues vont rattacher l’île à la côte. Elle était aussi connue sous l’appellation d’île de Duras, du nom de son propriétaire, le duc Durfort de Duras avant 1783. Le lieu-dit auquel fut rattaché l’île s’appelait Florimond. (D’après le site du CHB)

(2) D’après une notice p. 165, dans le Patrimoine des Communes de la Gironde - Flohic Éditions - 2001

(3) L’Atlas parcellaire (cadastre communal) non daté, fut réalisé pendant le mandat (1808-1812) de maire du Comte Louis de La Goublaye

(4) et (5) Côte sur le cadastre actuel

(6) Ce moulin fut peut-être transformé lors des travaux de construction du nouveau château de Grattequina par l’architecte Louis Garros en 1872 pour Frédéric Gièse, négociant en bois exotique à Bordeaux. (D’après le site du CHB)

(7) Cette tour appartient à M. Hue également propriétaire de l’hôtel **** restaurant situé à côté

(8) De Guise étant certainement une déformation de Gièse. Carte postale trouvée sur le site du CHB (Cercle Historique Blanquefortais), publiée avec son aimable autorisation. L’oblitération du timbre est de 1913

(9) IGN - Carte d’État-Major (1820-66)

(10) ADG - 6M 1803

 

 

 

 

Source : extrait du livre "Quand le Médoc avait des ailes" de Nathaniel Lee, pages 38 et 39